Sont-ils venus ici pour livrer d'autres guerres
Et tuer à petit feu artisans, troubadours ?
En propageant la peur sur des écrans funèbres
Sont-ils venus ici pour nous mettre à genoux ?
S'ils s'habillent de lois ces scribes d'une nouvelle ère
Qui se rêvent pharaons mais ne sont que vautours
De leurs estrades fragiles ils titubent et chancellent
Nous désirant captifs d'un empire sans amour
Je porte en moi le souvenir d'une beauté sans âge
Que ces ombres sans visage ne semblent pas connaître
Frères entendez ce chant antique gravé dans nos mémoires
Nous sommes le pouvoir que rien ne divise
S'ils chantent la république à tort et à travers
Ses fondements, ses principes ils trahissent chaque jour
En plongeant les faubourgs dans des flots de misère
Ne voient-ils pas leur chute qui sera sans retour ?
Ô fantômes amnésiques sans boussole ni repères
Courant après l'avoir envers et contre tout
Désertez la tristesse de vos quêtes sans soleil
Le vivant et son flux vivent en chacun de nous
Je porte en moi le souvenir d'une beauté sans âge
Que ces ombres sans visage ne semblent pas connaître
Frères entendez ce chant antique gravé dans nos mémoires
Nous sommes le pouvoir que rien ne divise.
Paroles et musique : Josselin Carlier